Ethiopie : Entre ciel et terre
de Bernd BierbaumBernd Bierbaum Ethiopie : Entre ciel et terre livre pdf - Un grand auteur, Bernd Bierbaum a écrit une belle Ethiopie : Entre ciel et terre livre. Ne vous inquiétez pas, le sujet de Ethiopie : Entre ciel et terre est très intéressant à lire page par page. Le livre a pages 105. Je suis sûr que vous ne vous sentirez pas ennuyeux à lire. Ce livre étonnant est publié par une grande fabrication, Editions du Sextant. La lecture de la Ethiopie : Entre ciel et terre fera plus de plaisir dans votre vie. Vous pourrez profiter de l'idée derrière le contenu. Télécharger Ethiopie : Entre ciel et terre bientôt à votre ordinateur portable facilement.
Ethiopie : Entre ciel et terre a été écrit par Bernd Bierbaum qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. Ethiopie : Entre ciel et terre a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 105 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre Ethiopie : Entre ciel et terre que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie.Rang parmi les ventes Amazon: #113069 dans LivresPublié le: 2007-06-22Dimensions: 5.71" h x .28" l x 8.27" L, Reliure: Broché105 pagesExtraitAddis-Abeba «Comment ? L'Ethiopie ?» me demande une vieille dame dans le couloir. Elle a suivi ma conversation avec le contrôleur plutôt loquace qui a poinçonné mon billet train-avion. «Qu'y a-t-il donc à visiter là-bas ?» ajoute-t-elle. Je ne sais que lui répondre. Mais avant que je puisse dire un mot, l'ICE (TGV allemand) s'engouffre dans un nouveau tunnel ; comme l'onde de pression bouche les oreilles, l'atmosphère régnant dans le train est très silencieuse pendant un moment. Puis, une fois sorti du tunnel, le train file à toute allure, faisant apparaître les champs carrés et les toits des maisons comme une longue bande interminable. À cette vitesse, il m'est impossible de discerner les gens au-dehors. Quelques heures plus tard, l'avion à destination d'Addis-Abeba atteint son altitude de croisière. Sous mes pieds s'étendent la Méditerranée puis le delta du Nil. Indolent, le fleuve s'écoule à travers les villes et les déserts de la Basse Egypte. Quand le soleil se couche, vers Assouan, les eaux du fleuve prennent une teinte argentée tandis que le ciel se pare de fuchsia et de violet. Près de Khartoum, le Nil n'est plus qu'un pâle ruban miroitant dans la nuit. Des habitations qui, vues du ciel, font penser à une Voie lactée étincelante ou à des perles enfilées sur un fil, luisent sur ses berges. Finalement, le chapelet de lumières se scinde en deux, le Nil blanc disparaissant vers l'Afrique centrale tandis que le Nil bleu se contorsionne en méandres vers les hauts plateaux abyssins. C'est alors qu'apparaissent les premières faibles lueurs de la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, la «nouvelle fleur» en amharique. Pendant mon enfance, je me souviens être resté des heures devant un immense planisphère accroché dans le bureau de mon père. En lisant des noms comme Rarotonga ou Samarkand, je me demandais à quoi pouvaient ressembler ces lieux. Je remarquais que le nom des localités éthiopiennes était souvent composé de deux syllabes, comme Axoum ou Gondar, et qu'entre ces deux syllabes, il y avait fréquemment une opposition comme entre deux mots contraires. Ces noms me plaisaient beaucoup pour leurs sonorités exotiques, leur mystère et leur absence de circonlocutions. Comme s'ils renfermaient un point important qui touchait à l'essentiel. Aurais-je dû l'expliquer à la dame croisée dans le train ? Il est presque minuit lorsque je peux enfin récupérer mes bagages sur le tapis roulant. La ville est plongée dans l'obscurité. Je trouve un logis tout simple situé à côté du grand marché central ; je m'endors profondément avant d'être réveillé dès potron-minet par les cantiques des croyants. Au petit matin, Addis-Abeba exhale un parfum subtil où se mêlent gaz d'échappement, eucalyptus et encens. Les croyants se rassemblent dans les églises et les mosquées ; les adeptes du jogging courent dans les allées ombragées par des arbres odoriférants. La vie bat son plein sur les différents marchés de la capitale, en particulier sur le Mercato, gigantesque marché ouvert situé à l'entrée du centre-ville. Dans ce vaste regroupement de stands, des montagnes de plastique bleu, jaune et vert font ployer sous leur poids des toits de tôle ondulée. Des étals de treillis en acier, de charbon de bois, de cercueils et de bouses de vache se pressent les uns contre les autres. Des personnes nettoient d'anciens flacons de sirop contre la toux, d'autres lavent des seaux colorés pour les réutiliser. Sur le marché, presque tous les objets trouvent une seconde vie et sont d'une propreté impeccable. Un camion d'enlèvement d'ordures ménagères s'arrête dans une rue afin de collecter les déchets mais une pelle à ordures suffirait pourtant à les ramasser. Sur un panneau on peut dire l'adage suivant : «Happiness dépends on the possibility to realize - le bonheur dépend de la possibilité de s'accomplir.»Présentation de l'éditeurNé près de Hanovre en 1964, Bernd Bierbaum a fait des études d'ethnologie et de philosophie en Allemagne et au Brésil. Après quelques années à Paris, il vit aujourd'hui au Cap, en Afrique du Sud, d'où il organise et guide des voyages culturels dans le monde entier. C'est au ciel que poussent les fruits les plus suaves. En Ethiopie, ce proverbe est valable pour les Éthiopiens, mais aussi pour tous ceux qui s'attachent à ce pays fascinant. Qui aurait imaginé que dans la tradition éthiopienne le ciel se trouve également sur terre et qu'il est tout en eau ou bien qu'il est bleu comme un saphir et plus rouge que des roses et encore plus blanc que la neige ? Bernd Bierbaum, ethnologue et nomade contemporain, part à la découverte d'un monde mystérieux. Pendant son voyage, il suit le son d'Axoum, de Lalibela ou de Gondar et découvre d'anciennes villes impériales, des paysages extraordinaires puis à Ghion, au bord des chutes du Nil Bleu, le paradis éthiopien. Mais ce sont les hommes et les femmes du pays qui sont encore et encore le véritable centre de ce récit de voyage : Mohammed, le commerçant du Iceland Shop, le magicien Ioannis, la jeune Éthiopienne Tiruye de Bahir Dar et beaucoup d'autres nous racontent leur vie dans ce pays où le ciel se découvre sans cesse.Biographie de l'auteurNé près de Hanovre en 1964, Bernd Bierbaum a fait des études d'ethnologie et de philosophie en Allemagne et au Brésil. Après quelques années à Paris, il vit aujourd'hui au Cap, en Afrique du Sud, d'où il organise et guide des voyages culturels dans le monde entier.
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Si vous avez un intérêt pour Ethiopie : Entre ciel et terre, vous pouvez également lire un livre similaire tel que cc La Porte des larmes. Retour vers l'Abyssinie, Ethiopie, Asmara et les causes perdues - Prix Interallié 1999, Le goût de l'Abyssinie, L'Abyssin: Relation des extraordinaires voyages de Jean-Baptiste Poncet, ambassadeur du Négus auprès de Sa Majesté Louis XIV, Ethiopie, Ethiopie : La ferveur et la foi, Lalibela : Capitale de l'art monolithe d'Ethiopie, Le Négus, Amharique Express : (Langue officielle de l'Ethiopie)
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